Titre : |
LA PRISE EN CHARGE DE L’INSUFFISANCE RENALE SEVERE DIALYSEE EN URGENCE (A PROPOS DE 68 CAS) |
Titre original : |
مراحل علاج القصور الكلوي الحاد المستوجب تصفية الكلي في حالة مستعجلة حول (68) حالة |
Type de document : |
partition musicale imprimée |
Auteurs : |
FATIMA ZAHRA MEKDAD, Auteur |
Année de publication : |
2015 |
Importance : |
86 Pages |
Présentation : |
A4 |
ISBN/ISSN/EAN : |
052/15 |
Mots-clés : |
INSUFFISANCE RENALE HEMODIALYSE INDICATION EVOLUTION FACTEUR DE RISQUE. |
Résumé : |
Introduction : L’insuffisance rénale (IR) sévère nécessite souvent le recours aux techniques d’épuration extra-rénale (EER) dans des circonstances d’urgence. Cette situation est grevée d’une importante morbi-mortalité.
L’objectif de cette étude était d’étudier le profil épidémiologique, les aspects clinico-biologiques, étiologiques, thérapeutiques et évolutifs des patients en insuffisance rénale dialysée en urgence, et de déterminer les facteurs de mauvais pronostic général et rénal.
Méthodes : Il s’agit d’une étude prospective au niveau du service de néphrologie et/ou des autres services de CHP El farabi et CHU mohamed V Oujda sur une période de 6mois s’étalant du 1er septembre 2014 au 28 février 2015.Ont été inclus tous les patients hémodialysés en situation d’urgence
Résultats : Le recours à l’épuration extra-rénale en urgence a été nécessaire chez 68 patients. La moyenne d’âge de nos patients est de 50±19 ans avec une prédominance masculine, les antécédents ont été dominé par l’hypertension artérielle (35,3%) et le diabète (23.5%).
La dialyse en urgence a été entreprise pour le syndrome urémique chez 47,1% des cas, l’anémie sévère chez 16,2% des cas, l’acidose 13,2% des cas, hyperkaliémie menaçante chez 11,8% des cas, l’œdème aigue du poumon chez 11,8% des cas.
Le nombre moyen des séances a été de 3±2 séances pour chaque malade, avec une durée moyenne de 85±26 minutes .17,6% ont été dialysés avec Ultrafiltration ,le reste des patients a été dialysé sans ultrafiltration. La voie d’abord vasculaire a été un cathéter fémoral pour 88,3% de nos patients et un cathéter jugulaire chez 8,8 %, une fistule artério-veineuse (FAV) préexistante dans 1,5% des cas, cathéter tunnélisé chez 1,5% des cas. Une anticoagulation en perdialyse a été utilisée chez mala10,3% de nos patients.
L’insuffisance rénale était chronique 78 % des cas, et aigue chez 22% des cas.
La mortalité générale était de 14,7% des cas. Par ailleurs, l’évolution s’est faite vers une récupération de fonction rénale globale dans 2,4 % et une amélioration partielle chez 29,4% des cas, et aggravation de la fonction rénale chez 39,7% des cas.
Il ressort de notre analyse univariée, que les troubles de conscience, l’hypotension perdialytique sont des facteurs de risque de mortalité. |
LA PRISE EN CHARGE DE L’INSUFFISANCE RENALE SEVERE DIALYSEE EN URGENCE (A PROPOS DE 68 CAS) = مراحل علاج القصور الكلوي الحاد المستوجب تصفية الكلي في حالة مستعجلة حول (68) حالة [partition musicale imprimée] / FATIMA ZAHRA MEKDAD, Auteur . - 2015 . - 86 Pages : A4. ISSN : 052/15
Mots-clés : |
INSUFFISANCE RENALE HEMODIALYSE INDICATION EVOLUTION FACTEUR DE RISQUE. |
Résumé : |
Introduction : L’insuffisance rénale (IR) sévère nécessite souvent le recours aux techniques d’épuration extra-rénale (EER) dans des circonstances d’urgence. Cette situation est grevée d’une importante morbi-mortalité.
L’objectif de cette étude était d’étudier le profil épidémiologique, les aspects clinico-biologiques, étiologiques, thérapeutiques et évolutifs des patients en insuffisance rénale dialysée en urgence, et de déterminer les facteurs de mauvais pronostic général et rénal.
Méthodes : Il s’agit d’une étude prospective au niveau du service de néphrologie et/ou des autres services de CHP El farabi et CHU mohamed V Oujda sur une période de 6mois s’étalant du 1er septembre 2014 au 28 février 2015.Ont été inclus tous les patients hémodialysés en situation d’urgence
Résultats : Le recours à l’épuration extra-rénale en urgence a été nécessaire chez 68 patients. La moyenne d’âge de nos patients est de 50±19 ans avec une prédominance masculine, les antécédents ont été dominé par l’hypertension artérielle (35,3%) et le diabète (23.5%).
La dialyse en urgence a été entreprise pour le syndrome urémique chez 47,1% des cas, l’anémie sévère chez 16,2% des cas, l’acidose 13,2% des cas, hyperkaliémie menaçante chez 11,8% des cas, l’œdème aigue du poumon chez 11,8% des cas.
Le nombre moyen des séances a été de 3±2 séances pour chaque malade, avec une durée moyenne de 85±26 minutes .17,6% ont été dialysés avec Ultrafiltration ,le reste des patients a été dialysé sans ultrafiltration. La voie d’abord vasculaire a été un cathéter fémoral pour 88,3% de nos patients et un cathéter jugulaire chez 8,8 %, une fistule artério-veineuse (FAV) préexistante dans 1,5% des cas, cathéter tunnélisé chez 1,5% des cas. Une anticoagulation en perdialyse a été utilisée chez mala10,3% de nos patients.
L’insuffisance rénale était chronique 78 % des cas, et aigue chez 22% des cas.
La mortalité générale était de 14,7% des cas. Par ailleurs, l’évolution s’est faite vers une récupération de fonction rénale globale dans 2,4 % et une amélioration partielle chez 29,4% des cas, et aggravation de la fonction rénale chez 39,7% des cas.
Il ressort de notre analyse univariée, que les troubles de conscience, l’hypotension perdialytique sont des facteurs de risque de mortalité. |
| |