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LES MYOCARDITES AIGUES (À PROPOS DE 07 CAS) / YOUSRA ABBASSI
Titre : LES MYOCARDITES AIGUES (À PROPOS DE 07 CAS) Titre original : إلتهاب العضلة القلبية الØاد Øول (07) Øالات Type de document : partition musicale imprimée Auteurs : YOUSRA ABBASSI, Auteur Année de publication : 2015 Importance : 105 Pages Format : A4 ISBN/ISSN/EAN : 081/15 Mots-clés : MYOCARDITE AIGUE IRM CARDIAQUE EVOLUTION. Résumé : Introduction : La myocardite aiguë est une pathologie inflammatoire du myocarde, associée à une dysfonction ventriculaire. Elle représente une entité clinique reconnue à multiples facettes, son expression clinique comme le pronostic sont très variés.
Matériels et méthodes : A travers ce travail rétrospectif et descriptif, nous avons voulu apporter notre contribution en nous fixant certains objectifs :
-Etudier les particularités épidémiologiques, cliniques, étiologiques, thérapeutiques et pronostiques de celui-ci.
-Comparer les résultats de notre série à ceux de la littérature.
Il s’agit une étude rétrospective et descriptive de 6 cas de myocardite aiguë, réalisée au service de cardiologie de CHU Mohamed VI et CHR EL-FARRABI d’Oujda, étalée sur une période de 4 ans allant du mois juillet 2011 jusqu’au octobre 2015.
Les résultats de notre série sont: L’âge moyen de nos patients était de 29 ans avec un sex ratio de 6(6H/1F). Les manifestations cliniques étaient dominées par une douleur thoracique (58 %), un choc cardiogénique (14 %), une insuffisance cardiaque (14 %). Une fièvre était retrouvée dans (28%), un syndrome grippal (28%) et une notion d’angine dans (14%).
Biologiquement : un syndrome inflammatoire (hyperleucocytose et CRP élevée) était noté chez tous nos malades, de même qu’une élévation de la troponine.
L’ECG a objectivé un sus décalage du segment ST chez 3 de nos malades (43%) et des troubles de rythme dans 57%. Une dysfonction du VG (50%) et des troubles de la cinétique (71%) étaient les anomalies échocardiographiques les plus fréquentes. 4 malades avaient réalisé une coronarographie objectivant un réseau coronaire normal dans les 4 cas.
3 malades avaient bénéficie d'une IRM cardiaque objectivant une myocardite récente chez les 3 malades. Pour le diagnostic étiologique, les causes d’une myocardite étaient un syndrome à éosinophile (1 cas), un RAA (1cas), La maladie de sill (1cas), une myocardite à CMV (1 cas). Pour les cas restant, aucune étiologie n’a été retrouvée (3cas).
Sur le plan thérapeutique, tous nos malades étaient traités par un traitement symptomatique. L’évolution d’une myocardite aigue est très variable. Dans notre série, elle était favorable dans 66% (4 cas). Par ailleurs, une cardiomyopathie dilatée était décrite dans 2 cas.
Discussion : En comparaison avec les données de la littérature on a pu constater :
Sur le plan épidémiologique, la fréquence de la myocardite est certainement sous-estimée. Le diagnostic clinique est difficile à affirmer, vu le tableau clinique polymorphe, allant des formes asymptomatiques, à la myocardite fulminante avec état de choc cardiogénique. La simulation à un infarctus du myocarde est possible, avec des douleurs rétro sternales courant de lésions, voire d’une onde Q de nécrose á l’ECG. Ainsi l’association d’une douleur thoracique et d’une élévation enzymatique représente un défit diagnostique.
Aucun examen complémentaire n’est spécifique de cette pathologie, Si la biopsie myocardique, pilier incontournable de la classification de Dallas a longtemps fait référence en matière de diagnostic, cette technique perd du terrain face à l’émergence de l’IRM comme alternative non invasive et hautement prédictive de lésions myocardiques.
Le traitement de la myocardite repose essentiellement sur la gestion des complications à la phase aiguë. Le traitement spécifique reste à l’heure actuelle limitée, vu la difficulté de l’enquête étiologique. Les données immunologiques ont permis l’utilisation des immunosuppresseurs et de la corticothérapie, ces traitements n’ont pas fait preuve de leurs efficacités de façon claire, et ne sont pas dépourvus d’effets secondaires dangereux,
Le pronostic est variable, on peut avoir une mort subite, une évolution vers une cardiomyopathie dilatée. Comme on peut assister à une évolution spectaculairement favorable sous traitement symptomatique
La myocardite reste un sujet de contre verse, cependant des avances sont faites dans le diagnostic du mécanisme de la maladie. Cette connaissance sous-tendre probablement la thérapeutique ultérieure de cette affection.LES MYOCARDITES AIGUES (À PROPOS DE 07 CAS) = إلتهاب العضلة القلبية الØاد Øول (07) Øالات [partition musicale imprimée] / YOUSRA ABBASSI, Auteur . - 2015 . - 105 Pages ; A4.
ISSN : 081/15
Mots-clés : MYOCARDITE AIGUE IRM CARDIAQUE EVOLUTION. Résumé : Introduction : La myocardite aiguë est une pathologie inflammatoire du myocarde, associée à une dysfonction ventriculaire. Elle représente une entité clinique reconnue à multiples facettes, son expression clinique comme le pronostic sont très variés.
Matériels et méthodes : A travers ce travail rétrospectif et descriptif, nous avons voulu apporter notre contribution en nous fixant certains objectifs :
-Etudier les particularités épidémiologiques, cliniques, étiologiques, thérapeutiques et pronostiques de celui-ci.
-Comparer les résultats de notre série à ceux de la littérature.
Il s’agit une étude rétrospective et descriptive de 6 cas de myocardite aiguë, réalisée au service de cardiologie de CHU Mohamed VI et CHR EL-FARRABI d’Oujda, étalée sur une période de 4 ans allant du mois juillet 2011 jusqu’au octobre 2015.
Les résultats de notre série sont: L’âge moyen de nos patients était de 29 ans avec un sex ratio de 6(6H/1F). Les manifestations cliniques étaient dominées par une douleur thoracique (58 %), un choc cardiogénique (14 %), une insuffisance cardiaque (14 %). Une fièvre était retrouvée dans (28%), un syndrome grippal (28%) et une notion d’angine dans (14%).
Biologiquement : un syndrome inflammatoire (hyperleucocytose et CRP élevée) était noté chez tous nos malades, de même qu’une élévation de la troponine.
L’ECG a objectivé un sus décalage du segment ST chez 3 de nos malades (43%) et des troubles de rythme dans 57%. Une dysfonction du VG (50%) et des troubles de la cinétique (71%) étaient les anomalies échocardiographiques les plus fréquentes. 4 malades avaient réalisé une coronarographie objectivant un réseau coronaire normal dans les 4 cas.
3 malades avaient bénéficie d'une IRM cardiaque objectivant une myocardite récente chez les 3 malades. Pour le diagnostic étiologique, les causes d’une myocardite étaient un syndrome à éosinophile (1 cas), un RAA (1cas), La maladie de sill (1cas), une myocardite à CMV (1 cas). Pour les cas restant, aucune étiologie n’a été retrouvée (3cas).
Sur le plan thérapeutique, tous nos malades étaient traités par un traitement symptomatique. L’évolution d’une myocardite aigue est très variable. Dans notre série, elle était favorable dans 66% (4 cas). Par ailleurs, une cardiomyopathie dilatée était décrite dans 2 cas.
Discussion : En comparaison avec les données de la littérature on a pu constater :
Sur le plan épidémiologique, la fréquence de la myocardite est certainement sous-estimée. Le diagnostic clinique est difficile à affirmer, vu le tableau clinique polymorphe, allant des formes asymptomatiques, à la myocardite fulminante avec état de choc cardiogénique. La simulation à un infarctus du myocarde est possible, avec des douleurs rétro sternales courant de lésions, voire d’une onde Q de nécrose á l’ECG. Ainsi l’association d’une douleur thoracique et d’une élévation enzymatique représente un défit diagnostique.
Aucun examen complémentaire n’est spécifique de cette pathologie, Si la biopsie myocardique, pilier incontournable de la classification de Dallas a longtemps fait référence en matière de diagnostic, cette technique perd du terrain face à l’émergence de l’IRM comme alternative non invasive et hautement prédictive de lésions myocardiques.
Le traitement de la myocardite repose essentiellement sur la gestion des complications à la phase aiguë. Le traitement spécifique reste à l’heure actuelle limitée, vu la difficulté de l’enquête étiologique. Les données immunologiques ont permis l’utilisation des immunosuppresseurs et de la corticothérapie, ces traitements n’ont pas fait preuve de leurs efficacités de façon claire, et ne sont pas dépourvus d’effets secondaires dangereux,
Le pronostic est variable, on peut avoir une mort subite, une évolution vers une cardiomyopathie dilatée. Comme on peut assister à une évolution spectaculairement favorable sous traitement symptomatique
La myocardite reste un sujet de contre verse, cependant des avances sont faites dans le diagnostic du mécanisme de la maladie. Cette connaissance sous-tendre probablement la thérapeutique ultérieure de cette affection.Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 081/15 TH Livre Thèses Thèses_2015 Disponible 081/15-1 TH Livre Thèses Thèses_2015 Disponible