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LES PÉRITONITES POST OPÉRATOIRES (À propos de 7 cas). / FEDOUA AIDI
Titre : LES PÉRITONITES POST OPÉRATOIRES (À propos de 7 cas). Titre original : التهابات الصفاق ما بعد العمليات الجراحية حول 7حالات Type de document : partition musicale imprimée Auteurs : FEDOUA AIDI, Auteur Année de publication : 2015 Importance : 150 Pages Format : A4 ISBN/ISSN/EAN : 031/15 Mots-clés : PÉRITONITES POST OPÉRATOIRES REINTERVENTION CHIRURGICALE CHIRURGIE ABDOMINALE ANTIBIOTHÉRAPIE. Résumé : Introduction : Les péritonites postopératoires (PPO) constituent une complication grave de la chirurgie abdominopelvienne. C’est une urgence médico-chirurgicale, dont le pronostic dépend, de la rapidité et la qualité de prise en charge, du terrain sous-jacent et de l’étiologie.
Matériel et méthodes : Ce travail comporte une analyse rétrospective d’une série de 7 malades traités pour péritonites aiguës généralisées postopératoires au service de chirurgie viscérale du CHU Mohamed 6 d’Oujda durant la période allant du mois de septembre 2014 jusqu’au Août 2015. Le but de cette étude est d’étayer les différents critères diagnostiques, de dégager les éléments pronostiques et enfin de tenter par l’analyse des échecs d’améliorer le pronostic.
Résultats : L’âge moyen des malades est de 49,4ans avec un sexe ratio de 1,3(4H/ 3F). Les facteurs de risque les plus fréquents étaient : facteurs liés au terrain (diabète, HTA, PAF …) et facteurs liés à la chirurgie initiale (durée longue ; contexte septique ; chirurgie réalisée en urgence, siège en sous mésocolique qui était le plus pourvoyeur de PPO (71%). Les signes cliniques abdominales étaient dominés par la fièvre (85%), les douleurs abdominales (71%) et les vomissements (42%), les signes extra-abdominaux (choc septique, défaillance respiratoire, défaillance rénale, neurologique…). Le délai de diagnostic était de 12 jours. La décision de la reprise chirurgicale est basée essentiellement sur la clinique ; la biologie et la radiologie, n’étant que des éléments d’appoint ; cependant le diagnostic étiologique n’est généralement confirmé qu’au cours de l’intervention chirurgicale. La prise en charge thérapeutique était basée sur une réanimation périopératoire, un traitement des défaillances d’organes, une antibiothérapie probabiliste puis adaptée à l’antibiogramme et une chirurgie par laparotomie médiane. Les prélèvements bactériologiques réalisé en péropératoire ont permis d’avoir le profil bactériologique suivant: prédominance des BGN (58%) dominées par E. Coli suivie du citrobacter freundii(14%) et de l’Enterobacter (14%), le caractère poly-microbien était retrouvé dans 42%. L’association E. Coli-Enterobacter et E.Coli-citrobacter et E.Coli- Enterocoque représentaient 14% chacune. Le lâchage d’anastomose et la perforation ou la nécrose intestinale étaient les causes directes de la PPO les plus fréquentes. La durée d’hospitalisation moyenne était de 7 jours. Le taux de mortalité était de 0% avec une morbidité de 42%
Discussion : Les péritonites postopératoires constituent une complication relativement rare mais très grave de la chirurgie abdominopelvienne, son incidence est variable en fonction des études (3% en moyenne), les facteurs de risque sont multiples, liés au terrain (âge avancé, néoplasie, immunodépression, dénutrition, tares associé, maladies inflammatoires de l’intestin, radiothérapie,…) ou lié à l’intervention initiale (caractère urgent, contexte septique, durée longue, site sous-mésocolique, transfusion péropératoire, expérience du chirurgien….). La fièvre est le signe le plus fréquent, les signes abdominaux sont difficiles à interpréter dans ce contexte et les signes extra-abdominaux, fréquents, peuvent orienter à tort vers une pathologie extra-abdominale. Le diagnostic doit être évoqué de principe, devant toute évolution anormale en postopératoire.
La décision de reprise chirurgicale se base généralement sur un faisceau d’arguments cliniques et biologiques étayés par les données morphologiques. Une laparotomie blanche est toujours moins grave par rapport à une reprise chirurgicale tardive souvent associée à un tableau de défaillance multiviscérale et à une forte mortalité.
La prise en charge thérapeutique est multidisciplinaire impliquent anesthésiste réanimateur, chirurgien, radiologue et microbiologiste. Elle comporte une réanimation hémodynamique rapide et optimale, une antibiothérapie probabiliste choisie en fonction du profil bactériologique de la structure hospitalière et du caractère nosocomiale de l’infection et adaptée à l’antibiogramme, et un geste chirurgical le plus parfait possible.
La mortalité est variable en fonction des études, entre 25 et 60%. Plusieurs facteurs pronostic ont été rapportée (l’âge avancé, nombre de défaillance d’organe, caractère adapté ou non de l’antibiothérapie, type de la chirurgie initiale, délai de prise en charge,….).
Conclusion : Les péritonites postopératoires constituent une complication grave de la chirurgie abdominale, de diagnostic souvent difficile. La prise en charge repose sur une approche multidisciplinaire dans laquelle l’anesthésiste réanimateur joue un rôle central. Seule une gestion thérapeutique efficace et précoce permet de réduire la mortalité qui reste encore élevée durant ces dernières années malgré les différents progrès réalisés dans le domaine de chirurgie et de réanimation.LES PÉRITONITES POST OPÉRATOIRES (À propos de 7 cas). = التهابات الصفاق ما بعد العمليات الجراحية حول 7حالات [partition musicale imprimée] / FEDOUA AIDI, Auteur . - 2015 . - 150 Pages ; A4.
ISSN : 031/15
Mots-clés : PÉRITONITES POST OPÉRATOIRES REINTERVENTION CHIRURGICALE CHIRURGIE ABDOMINALE ANTIBIOTHÉRAPIE. Résumé : Introduction : Les péritonites postopératoires (PPO) constituent une complication grave de la chirurgie abdominopelvienne. C’est une urgence médico-chirurgicale, dont le pronostic dépend, de la rapidité et la qualité de prise en charge, du terrain sous-jacent et de l’étiologie.
Matériel et méthodes : Ce travail comporte une analyse rétrospective d’une série de 7 malades traités pour péritonites aiguës généralisées postopératoires au service de chirurgie viscérale du CHU Mohamed 6 d’Oujda durant la période allant du mois de septembre 2014 jusqu’au Août 2015. Le but de cette étude est d’étayer les différents critères diagnostiques, de dégager les éléments pronostiques et enfin de tenter par l’analyse des échecs d’améliorer le pronostic.
Résultats : L’âge moyen des malades est de 49,4ans avec un sexe ratio de 1,3(4H/ 3F). Les facteurs de risque les plus fréquents étaient : facteurs liés au terrain (diabète, HTA, PAF …) et facteurs liés à la chirurgie initiale (durée longue ; contexte septique ; chirurgie réalisée en urgence, siège en sous mésocolique qui était le plus pourvoyeur de PPO (71%). Les signes cliniques abdominales étaient dominés par la fièvre (85%), les douleurs abdominales (71%) et les vomissements (42%), les signes extra-abdominaux (choc septique, défaillance respiratoire, défaillance rénale, neurologique…). Le délai de diagnostic était de 12 jours. La décision de la reprise chirurgicale est basée essentiellement sur la clinique ; la biologie et la radiologie, n’étant que des éléments d’appoint ; cependant le diagnostic étiologique n’est généralement confirmé qu’au cours de l’intervention chirurgicale. La prise en charge thérapeutique était basée sur une réanimation périopératoire, un traitement des défaillances d’organes, une antibiothérapie probabiliste puis adaptée à l’antibiogramme et une chirurgie par laparotomie médiane. Les prélèvements bactériologiques réalisé en péropératoire ont permis d’avoir le profil bactériologique suivant: prédominance des BGN (58%) dominées par E. Coli suivie du citrobacter freundii(14%) et de l’Enterobacter (14%), le caractère poly-microbien était retrouvé dans 42%. L’association E. Coli-Enterobacter et E.Coli-citrobacter et E.Coli- Enterocoque représentaient 14% chacune. Le lâchage d’anastomose et la perforation ou la nécrose intestinale étaient les causes directes de la PPO les plus fréquentes. La durée d’hospitalisation moyenne était de 7 jours. Le taux de mortalité était de 0% avec une morbidité de 42%
Discussion : Les péritonites postopératoires constituent une complication relativement rare mais très grave de la chirurgie abdominopelvienne, son incidence est variable en fonction des études (3% en moyenne), les facteurs de risque sont multiples, liés au terrain (âge avancé, néoplasie, immunodépression, dénutrition, tares associé, maladies inflammatoires de l’intestin, radiothérapie,…) ou lié à l’intervention initiale (caractère urgent, contexte septique, durée longue, site sous-mésocolique, transfusion péropératoire, expérience du chirurgien….). La fièvre est le signe le plus fréquent, les signes abdominaux sont difficiles à interpréter dans ce contexte et les signes extra-abdominaux, fréquents, peuvent orienter à tort vers une pathologie extra-abdominale. Le diagnostic doit être évoqué de principe, devant toute évolution anormale en postopératoire.
La décision de reprise chirurgicale se base généralement sur un faisceau d’arguments cliniques et biologiques étayés par les données morphologiques. Une laparotomie blanche est toujours moins grave par rapport à une reprise chirurgicale tardive souvent associée à un tableau de défaillance multiviscérale et à une forte mortalité.
La prise en charge thérapeutique est multidisciplinaire impliquent anesthésiste réanimateur, chirurgien, radiologue et microbiologiste. Elle comporte une réanimation hémodynamique rapide et optimale, une antibiothérapie probabiliste choisie en fonction du profil bactériologique de la structure hospitalière et du caractère nosocomiale de l’infection et adaptée à l’antibiogramme, et un geste chirurgical le plus parfait possible.
La mortalité est variable en fonction des études, entre 25 et 60%. Plusieurs facteurs pronostic ont été rapportée (l’âge avancé, nombre de défaillance d’organe, caractère adapté ou non de l’antibiothérapie, type de la chirurgie initiale, délai de prise en charge,….).
Conclusion : Les péritonites postopératoires constituent une complication grave de la chirurgie abdominale, de diagnostic souvent difficile. La prise en charge repose sur une approche multidisciplinaire dans laquelle l’anesthésiste réanimateur joue un rôle central. Seule une gestion thérapeutique efficace et précoce permet de réduire la mortalité qui reste encore élevée durant ces dernières années malgré les différents progrès réalisés dans le domaine de chirurgie et de réanimation.Exemplaires (2)
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