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TRAITEMENT CHIRURGICAL DU KYSTE HYDATIQUE DU FOIE (À PROPOS DE 58 CAS) / FATIMA ZAHRA RAHOU
Titre : TRAITEMENT CHIRURGICAL DU KYSTE HYDATIQUE DU FOIE (À PROPOS DE 58 CAS) Titre original : العلاج الجراØÙŠ لداء الكيس العداري الكبدي Type de document : partition musicale imprimée Auteurs : FATIMA ZAHRA RAHOU, Technicien graphique Année de publication : 2016 Importance : 153 Pages Format : A4 ISBN/ISSN/EAN : 253/16 Langues : Français (fre) Mots-clés : KYSTE HYDATIQUE HYDATIDOSE HÉPATIQUE ECCHINOCOCCUS GRANULOSUS RÉSECTION DU DÔME SAILLANT PÉRIKYSTECTOMIE HÉPATECTOMIE Résumé : Introduction L’hydatidose est une anthropozoonose cosmopolite. C’est une affection considérée bénigne mais qui peut mettre en jeu le pronostic vital à cause de ses complications. Elle constitue un véritable problème de santé publique dans le monde par sa fréquence, sa morbidité et sa mortalité potentielle. Matériels et méthodes Nous présentons une étude rétrospective colligeant 58 cas de Kystes hydatiques du foie, recensés au service de chirurgie viscérale A du centre hospitalier universitaire, durant une période de 8 ans s’étalant de l’année 2008 à 2016. Le but de ce travail est d’analyser les caractéristiques thérapeutiques de cette parasitose et la place du traitement chirurgical dans l’arsenal thérapeutique par la suite les facteurs prédictifs de la récidive après traitement. Notre travail a été mené grâce aux dossiers médicaux, aux comptes rendus opératoires, aux registres des entrants sortants ainsi qu’aux consultations ultérieures de suivi. Les résultats : L’étude épidémiologique montre que le Kyste hydatique du foie touche l’adulte jeune avec une moyenne d’âge de 39,37 ans et des extrêmes de 14 ans et 83 ans. Une nette prédominance féminine est constatée avec un sexe Ratio de 2H/5F. 37 patients (64%) sont d’origine rurale et la notion de contact avec les chiens est fortement présente (78%) L’expression clinique manque de spécificité. Elle est dominée par La douleur de l’hypochondre droit (55 %) et la fièvre (22,4 %). L’examen physique trouve dans la majorité des cas était normal. L’hépatomégalie n’est retrouvée que chez 3,44%. Les formes compliquées représentent 29,4% dont la complication la plus fréquente a été représentée par la fistulisation dans les voies biliaires retrouvée dans 19% des cas. La biologie n’était pas spécifique, dont une hyperleucocytose n’est retrouvée que chez 9 malades (soit 15,5%). L’hyper éosinophilie n’est observée que dans 5 cas. Ce qui est des enzymes hépatiques, L’association d’une cytolyse et une cholestase est trouvée chez 8 cas de notre série (13,7%). La sérologie hydatique n’a été réalisé que chez 10 cas de notre soit 17,24% dont elle était positive que dans 12,5% des cas. L’échographie est le principal examen para clinique qui permet de porter le diagnostic. Réalisée dans 50% des cas et complétée par une TDM dans 17,25% des cas. 84 kystes sont comptés Les kystes sont de type II dans 40,4% et touchant l’hémi-foie droit dans 62% avec une prédilection pour les segment VI, VII et VIII. Dans 72,5%, un seul kyste est compté ; 2 kystes chez 15,5% et 3 kystes ou plus chez 12% des cas. La taille des kystes est comprise entre 5cm et 10 cm dans 56% et entre 10-20 cm dans 35,7%. Une localisation secondaire est retrouvée chez 8 patients dont 3 cas de KH de la rate, 3 cas de KH péritonéal et un seul cas de KH du poumon concomitant. Le traitement chirurgical a été utilisé dans tous les cas excepté un seul malade a bénéficié d’un traitement endoscopique. Le traitement médical n’a été utilisée que dans 3 cas en association au traitement chirurgical. Aucun malade n’a bénéficié d’un traitement laparoscopique.
La technique chirurgicale utilisée est conservatrice par résection du dôme saillant dans 60,3% des cas et en association à un traitement radical dans 5,17%. Elle est radicale, soit une périkystectomie dans 24,1% et une hépatectomie réglée dans 8,6%. Un système de drainage a été utilisé chez tous les cas excepté 2 patients qu’ont bénéficiés de suture simple de la fistule sans drainage. Une cholécystectomie a été réalisée en association du traitement du kyste, chez 5 cas (8,6%) dont 1 seul cas présentant une lithiase vésiculaire. La durée moyenne de séjour post opératoire a été de 8jrs. Les résultats ont été satisfaisants dans l’ensemble avec un faible taux de morbidité (25,5%) et un faible taux de récidive (17,2%). Un seul décès est noté dans notre série suite à un choc anaphylactique suivant une rupture kystique dans la veine cave inférieure. La prophylaxie demeure le meilleur traitement dans les zones d’endémie. Discussion : Le traitement chirurgical garde sa place dans le traitement curatif du kyste hydatique du foie malgré l’avènement de traitements mini-invasives. Les méthodes conservatives, que ce soit dans le traitement du kyste (RDS) ou bien dans le traitement des fistules kystobiliaires (la suture simple de la FKB), ont une morbidité élevée encore plus, constituent un facteur prédictif de la récidive après cure chirurgicale. Les méthodes radicales, quoique considérées comme abusives pour une pathologie dite bénigne, mais elles sont plus efficaces avec une morbi-mortalité beaucoup moins élevée, surtout dans les formes compliquées et qu’il faut les adopter à chaque fois qu’elles sont réalisables. Conclusion : Le kyste hydatique du foie demeure fréquent dans notre pays. Un diagnostic précoce précédé par un dépistage élargis sont nécessaires pour une prise en charge adéquate avant le stade de complications parfois fatales. La prévention est le pilier capital de cette prise en charge ; non pas par une euthanasie des chiens errants mais plutôt la création de maisons hôtes pour ces innocentes créatures, ainsi que l’éradication totale des abattoirs clandestin. Ceci dit une amélioration du niveau socio-culturel et économique de la population marocaine.TRAITEMENT CHIRURGICAL DU KYSTE HYDATIQUE DU FOIE (À PROPOS DE 58 CAS) = العلاج الجراØÙŠ لداء الكيس العداري الكبدي [partition musicale imprimée] / FATIMA ZAHRA RAHOU, Technicien graphique . - 2016 . - 153 Pages ; A4.
ISSN : 253/16
Langues : Français (fre)
Mots-clés : KYSTE HYDATIQUE HYDATIDOSE HÉPATIQUE ECCHINOCOCCUS GRANULOSUS RÉSECTION DU DÔME SAILLANT PÉRIKYSTECTOMIE HÉPATECTOMIE Résumé : Introduction L’hydatidose est une anthropozoonose cosmopolite. C’est une affection considérée bénigne mais qui peut mettre en jeu le pronostic vital à cause de ses complications. Elle constitue un véritable problème de santé publique dans le monde par sa fréquence, sa morbidité et sa mortalité potentielle. Matériels et méthodes Nous présentons une étude rétrospective colligeant 58 cas de Kystes hydatiques du foie, recensés au service de chirurgie viscérale A du centre hospitalier universitaire, durant une période de 8 ans s’étalant de l’année 2008 à 2016. Le but de ce travail est d’analyser les caractéristiques thérapeutiques de cette parasitose et la place du traitement chirurgical dans l’arsenal thérapeutique par la suite les facteurs prédictifs de la récidive après traitement. Notre travail a été mené grâce aux dossiers médicaux, aux comptes rendus opératoires, aux registres des entrants sortants ainsi qu’aux consultations ultérieures de suivi. Les résultats : L’étude épidémiologique montre que le Kyste hydatique du foie touche l’adulte jeune avec une moyenne d’âge de 39,37 ans et des extrêmes de 14 ans et 83 ans. Une nette prédominance féminine est constatée avec un sexe Ratio de 2H/5F. 37 patients (64%) sont d’origine rurale et la notion de contact avec les chiens est fortement présente (78%) L’expression clinique manque de spécificité. Elle est dominée par La douleur de l’hypochondre droit (55 %) et la fièvre (22,4 %). L’examen physique trouve dans la majorité des cas était normal. L’hépatomégalie n’est retrouvée que chez 3,44%. Les formes compliquées représentent 29,4% dont la complication la plus fréquente a été représentée par la fistulisation dans les voies biliaires retrouvée dans 19% des cas. La biologie n’était pas spécifique, dont une hyperleucocytose n’est retrouvée que chez 9 malades (soit 15,5%). L’hyper éosinophilie n’est observée que dans 5 cas. Ce qui est des enzymes hépatiques, L’association d’une cytolyse et une cholestase est trouvée chez 8 cas de notre série (13,7%). La sérologie hydatique n’a été réalisé que chez 10 cas de notre soit 17,24% dont elle était positive que dans 12,5% des cas. L’échographie est le principal examen para clinique qui permet de porter le diagnostic. Réalisée dans 50% des cas et complétée par une TDM dans 17,25% des cas. 84 kystes sont comptés Les kystes sont de type II dans 40,4% et touchant l’hémi-foie droit dans 62% avec une prédilection pour les segment VI, VII et VIII. Dans 72,5%, un seul kyste est compté ; 2 kystes chez 15,5% et 3 kystes ou plus chez 12% des cas. La taille des kystes est comprise entre 5cm et 10 cm dans 56% et entre 10-20 cm dans 35,7%. Une localisation secondaire est retrouvée chez 8 patients dont 3 cas de KH de la rate, 3 cas de KH péritonéal et un seul cas de KH du poumon concomitant. Le traitement chirurgical a été utilisé dans tous les cas excepté un seul malade a bénéficié d’un traitement endoscopique. Le traitement médical n’a été utilisée que dans 3 cas en association au traitement chirurgical. Aucun malade n’a bénéficié d’un traitement laparoscopique.
La technique chirurgicale utilisée est conservatrice par résection du dôme saillant dans 60,3% des cas et en association à un traitement radical dans 5,17%. Elle est radicale, soit une périkystectomie dans 24,1% et une hépatectomie réglée dans 8,6%. Un système de drainage a été utilisé chez tous les cas excepté 2 patients qu’ont bénéficiés de suture simple de la fistule sans drainage. Une cholécystectomie a été réalisée en association du traitement du kyste, chez 5 cas (8,6%) dont 1 seul cas présentant une lithiase vésiculaire. La durée moyenne de séjour post opératoire a été de 8jrs. Les résultats ont été satisfaisants dans l’ensemble avec un faible taux de morbidité (25,5%) et un faible taux de récidive (17,2%). Un seul décès est noté dans notre série suite à un choc anaphylactique suivant une rupture kystique dans la veine cave inférieure. La prophylaxie demeure le meilleur traitement dans les zones d’endémie. Discussion : Le traitement chirurgical garde sa place dans le traitement curatif du kyste hydatique du foie malgré l’avènement de traitements mini-invasives. Les méthodes conservatives, que ce soit dans le traitement du kyste (RDS) ou bien dans le traitement des fistules kystobiliaires (la suture simple de la FKB), ont une morbidité élevée encore plus, constituent un facteur prédictif de la récidive après cure chirurgicale. Les méthodes radicales, quoique considérées comme abusives pour une pathologie dite bénigne, mais elles sont plus efficaces avec une morbi-mortalité beaucoup moins élevée, surtout dans les formes compliquées et qu’il faut les adopter à chaque fois qu’elles sont réalisables. Conclusion : Le kyste hydatique du foie demeure fréquent dans notre pays. Un diagnostic précoce précédé par un dépistage élargis sont nécessaires pour une prise en charge adéquate avant le stade de complications parfois fatales. La prévention est le pilier capital de cette prise en charge ; non pas par une euthanasie des chiens errants mais plutôt la création de maisons hôtes pour ces innocentes créatures, ainsi que l’éradication totale des abattoirs clandestin. Ceci dit une amélioration du niveau socio-culturel et économique de la population marocaine.Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 253/16-1 TH Livre Thèses Thèses_2016 Disponible 253/16 TH Livre Thèses Thèses_2016 Disponible