Titre : |
Arthropathies des Métacarpo-Phalangiennes et Inter-Phalangiennes de la Main : Actualités Thérapeutiques (2ème Rencontres de l'IMM) |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Yves Allieu, Auteur ; Jean-Luc Roux, Auteur |
Editeur : |
Sauramps Médical |
Année de publication : |
2008 |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-84023-587-3 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Orthopédie Rhumatologie
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Résumé : |
La prise digito-palmaire met en jeu les trois articulations de la chaîne digitale qui permettent son enroulement. Le rôle de chacune de ces trois articulations, bien différenciées sur le plan anatomique, est spécifique: l'I.P.P. l'assure, la M.P. positionne et démarre cet enroulement, l'I.P.D. le verrouille sur la prise. L'I.P.P, au centre de la chaîne digitale, en est l'articulation la plus importante sur le plan fonctionnel. Elle est, du fait de sa situation médiane et superficielle, la plus fragile. Sa pathologie est dominée par les fractures- de la base de P2 et les lésions de son délicat et complexe appareil extenseur. La reconstruction d'une I.P.P. stable et mobile reste un des challenge les plus difficile de la chirurgie de la main. La diversité des prothèses actuelles témoigne de la complexité de ce problème, la prothèse idéale restant à trouver. Lorsque la douleur est au premier plan avec une mobilité fonctionnelle et une I.P.P. stable. la dénervation articulaire est une solution élégante ne coupant pas les ponts mais aux résultats inconstants. Le risque de détérioration des prothèses avec le temps et des indications sélectives laissent une place aux transferts articulaires vascularisés et aux arthroplasties par interpositions biologiques (plaque palmaire, cartilage costal ) Le rôle des I.P.P. est différent selon les rayons. Il doit être intégré dans le cadre des fonctions globales de la main. Alors que leur mobilité est fondamentale pour les rayons ulnaires, c'est la stabilité qui prime pour l'I.P.P. de l'index dans la prise pollici-digitale. La M.P. des doigts longs est responsable de 77 % de l'arc de flexion des chaînes digitales. Quantitativement plus importante que l'I.P.P. qui n'en assure que 20 % elle l'est cependant qualitativement moins dans l'enroulement digital. Elle permet contrairement à une mobilité transversale. Peu exposée aux traumatismes son atteinte est essentiellement due à la polyarthrite rhumatoïde. L'arthroplastie prothètique doit être complétée par une rééquilibration des parties molles L'I.P.D, fonctionnellement couplée avec l'IPP, ne participe que pour 3 % dans l'enroulement digital. Elle assure le verrouillage et la force de la prise digito-palmaire. L'arthrodèse reste le traitement consensuel La M.P. du pouce dont la flexion est très variable selon les sujets ne possède, contrairement aux MP des doigts longs qu'un seul degré de liberté. Son atteinte, essentiellement traumatique, compromet sa stabilité latérale dans la prise pollici-digitale. L'I.P. du pouce conditionne par son amplitude et sa force en flexion la pince pollici-digitale. |
Arthropathies des Métacarpo-Phalangiennes et Inter-Phalangiennes de la Main : Actualités Thérapeutiques (2ème Rencontres de l'IMM) [texte imprimé] / Yves Allieu, Auteur ; Jean-Luc Roux, Auteur . - [S.l.] : Sauramps Médical, 2008. ISBN : 978-2-84023-587-3 Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Orthopédie Rhumatologie
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Résumé : |
La prise digito-palmaire met en jeu les trois articulations de la chaîne digitale qui permettent son enroulement. Le rôle de chacune de ces trois articulations, bien différenciées sur le plan anatomique, est spécifique: l'I.P.P. l'assure, la M.P. positionne et démarre cet enroulement, l'I.P.D. le verrouille sur la prise. L'I.P.P, au centre de la chaîne digitale, en est l'articulation la plus importante sur le plan fonctionnel. Elle est, du fait de sa situation médiane et superficielle, la plus fragile. Sa pathologie est dominée par les fractures- de la base de P2 et les lésions de son délicat et complexe appareil extenseur. La reconstruction d'une I.P.P. stable et mobile reste un des challenge les plus difficile de la chirurgie de la main. La diversité des prothèses actuelles témoigne de la complexité de ce problème, la prothèse idéale restant à trouver. Lorsque la douleur est au premier plan avec une mobilité fonctionnelle et une I.P.P. stable. la dénervation articulaire est une solution élégante ne coupant pas les ponts mais aux résultats inconstants. Le risque de détérioration des prothèses avec le temps et des indications sélectives laissent une place aux transferts articulaires vascularisés et aux arthroplasties par interpositions biologiques (plaque palmaire, cartilage costal ) Le rôle des I.P.P. est différent selon les rayons. Il doit être intégré dans le cadre des fonctions globales de la main. Alors que leur mobilité est fondamentale pour les rayons ulnaires, c'est la stabilité qui prime pour l'I.P.P. de l'index dans la prise pollici-digitale. La M.P. des doigts longs est responsable de 77 % de l'arc de flexion des chaînes digitales. Quantitativement plus importante que l'I.P.P. qui n'en assure que 20 % elle l'est cependant qualitativement moins dans l'enroulement digital. Elle permet contrairement à une mobilité transversale. Peu exposée aux traumatismes son atteinte est essentiellement due à la polyarthrite rhumatoïde. L'arthroplastie prothètique doit être complétée par une rééquilibration des parties molles L'I.P.D, fonctionnellement couplée avec l'IPP, ne participe que pour 3 % dans l'enroulement digital. Elle assure le verrouillage et la force de la prise digito-palmaire. L'arthrodèse reste le traitement consensuel La M.P. du pouce dont la flexion est très variable selon les sujets ne possède, contrairement aux MP des doigts longs qu'un seul degré de liberté. Son atteinte, essentiellement traumatique, compromet sa stabilité latérale dans la prise pollici-digitale. L'I.P. du pouce conditionne par son amplitude et sa force en flexion la pince pollici-digitale. |
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